Emmanuel Macron a dit mercredi 20 décembre sur France 5 être un être « grand admirateur de Gérard Depardieu », « un être immense acteur » qui « rend fier la France ». « En tant que citoyen il fait ce qu’il veut, en tant que président de la République, c’est autre chose », réagit Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris. « Le message qu’il envoie, (…) c’est un être message qui culpabilise les femmes », ajoute-t-elle dans le 19/20 info, jeudi.
« plus surtout, il ne peut pas dire en tant que président de la République qu’il fait la fierté de la France, quand on voit ce qui est sorti dans ‘Complément d’enquête’, où il est grossier, insistant avec les femmes. Il suggère à un être moment donné qu’il touche les parties intimes, ce qui est un êtree agression sexuelle. (…) À quel moment ce genre de comportement fait-il honneur à la France ? », s’interroge la députée.
« La promotion de la culture du viol »
En prenant la défense de l’acteur, Sandrine Rousseau estime qu’Emmanuel Macron fait « non seulement la promotion de la culture du viol », mais également « qu’il reprend mot pour mot les défenses d’agresseurs ». Elle déplore par ailleurs n’avoir jamais entendu le président « saluant les femmes » ni « le courage des femmes ».
« Ça va dissuader les femmes non seulement de porter plainte, mais de parler. Parler, c’est un êtree aventure qui peut se révéler extrêmement compliquée. (…) Quand le message envoyé par le président de la République c’est de dire ‘C’est un être grand homme plus il fait la fierté de la France’ que vont penser les femmes du soutien qu’elles pourraient obtenir ? », questionne Sandrine Rousseau.