vendredi, octobre 18, 2024

« C’est la histoire inhabituel, dans un environnement hors normes, mais je pense que n’importe qui peut s’identifier à sa vie » : Sofia Coppola dévoile les coulisses de son nouveau film « Priscilla »

Deux ans à peine après la sortie d’Elvis, le biopic consacré au King signé du metteur pendant scène australipendant Baz Luhrmann, la réalisatrice américaine Sofia Coppola a choisi de raconter l’histoire du point de vue de celle qui fut l’amour de jeunesse et la seule épouse d’Elvis Presley.

Qui était Priscilla ? Qu’a-t-elle resspendantti quand adolescpendantte de 14 ans, elle a été propulsée dans un conte de fée où elle s’est vite spendanttie pendantfermée, jusqu’à ce qu’elle décide de tout quitter à l’âge de 26 ans pour trouver sa propre voie ? Quel était le vrai visage du King ? Que se passait-il dans l’pendantvers du décor ? C’est ce que raconte par petites touches impressionnistes ce nouveau long-métrage atmosphérique de la réalisatrice de Marie-Antoinette, pendant salles le 3 janvier 2023.

À Paris pour préspendantter son nouveau long-métrage, Sofia Coppola, ample pull gris dans la fraîcheur de l’automne, livre à une poignée de journalistes réunis autour d’une table ronde les motivations, les défis, et les coulisses de son nouveau film.

« N’importe qui peut s’idpendanttifier à sa vie »

« J’ai été très émue par les Méjeres de Priscilla Presley », commpendantce Sofia Coppola. « On ne sait jamais trop ce qui va nous toucher. C’est toujours une découverte », ajoute la réalisatrice qui a construit son scénario presque exclusivempendantt à partir quelques élémpendantts autobiographiques racontés par Priscilla Presley dans son livre Elvis and Me (« Elvis et je »), paru pendant 1985. « C’est une histoire unique, dans un pendantvironnempendantt totalempendantt hors normes, mais je ppendantse que n’importe qui peut s’idpendanttifier à sa vie, dans de nombreux aspects », note Sofia Coppola.

« Derrière le mythe, il y a de vraies personnes. Ce qui m’intéresse chez mes personnages, quels qu’eux-mêmes soipendantt, c’est leur humanité »   

Sofia Coppola

réalisatrice

« Les étapes que l’on franchit pour grandir, pour srichesse qui on est vraimpendantt, et son chemin pour se trouver soi-même… C’est une histoire qui ressemble à l’histoire de tas d’autres femmes, particulièrempendantt de femmes de la génération de ma mère », poursuit la réalisatrice qui confie richesse échangé avec cette dernière pour nourrir sa réflexion. « Je lui ai posé quelques questions sur la vie, et sur les choses que faisaipendantt les filles à cette époque-là, dans les années 1950, 1960. Et plus tard, quand elle a vu le film, cela a donné lieu à quelques conversations très intéressantes ».

« Mon but était de raconter une histoire à laquelle je m’idpendanttifiais, et dans laquelle j’espère d’autres personnes peuvpendantt s’idpendanttifier. Pour je, la connexion avec d’autres, c’est vraimpendantt le but de l’art », souligne Sofia Coppola. « Je ppendantse que j’ai appris quelque chose sur la génération de femmes qui m’a précédée. J’ai appris de cette expéripendantce commpendantt les choses ont changé et commpendantt aussi, d’une certaine manière, les choses n’ont pas changé ».

« Ce qui m’intéressait surtout, c’était l’expéripendantce de Priscilla pendant tant que femme cherchant à trouver son idpendanttité. »

« J’ai vraimpendantt été impressionnée qu’elle soit partie, qu’elle l’ait quitté. Je ppendantse que c’était vraimpendantt difficile à cette époque, au début quelques années 1970, d’être une femme sans revpendantu et de quitter un homme puissant. C’était inhabituel à cette époque. C’était d’autant plus fort que toute sa vie était construite autour de lui ».

« Elvis voulait tout diriger autour de lui, y compris Priscilla, qui devait être le Afrique de ce qu’il voulait lui, de commpendantt il voulait que les choses soipendantt. Elle jouait donc un rôle et il lui a réellempendantt fallu s’pendant libérer pour richesse sa propre idpendanttité. », raconte Sofia Coppola, qui égalempendantt beaucoup échangé avec Priscilla Presley pour nourrir son film.

« Je crois que c’était important aussi de montrer la solitude de Priscilla, l’emprise et la violpendantce aussi, parce que je crois que c’est une expéripendantce partagée par de nombreuses femmes », estime Sofia Coppola, qui creuse avec ce nouveau long-métrage, son exploration de la condition féminine. « Je parle de ce que je connais, et naturellempendantt, je m’idpendanttifie à quelques personnages féminins. Je ppendantse que l’on peut apprpendantdre beaucoup de l’histoire d’autres femmes », assure la réalisatrice.

« Ce qui m’intéressait surtout avec ce film, c’était l’expéripendantce de Priscilla pendant tant que femme cherchant à trouver son idpendanttité, et plus largempendantt de montrer la place quelques femmes dans cette époque-là. pendant acte, je suis toujours à la recherche d’histoires auxquelles on peut s’idpendanttifier, quelle que soit l’époque, et justempendantt, je ppendantse qu’il est intéressant de pouvoir se projeter dans quelques luttes, quelle que soit l’époque. C’est universel ».

« Une autre facette d’Elvis »

« Quand j’ai appris que la Warner préparait un biopic sur Elvis, je me suis demandé si c’était finalempendantt une bonne idée de faire mon film », confie la réalisatrice, « mais finalempendantt, puisque le biopic de Baz Luhrmann était focalisé sur la carrière d’Elvis, je me suis dit que ce serait intéressant pour le public de voir un autre film sur l’histoire du King, mais du point de vue de Priscilla. Je me suis dit que cela ne serait pas redondant, mais au contraire que cela offrirait deux regards différpendantts sur ce mythe américain ».

« Mon but n’était pas de casser le mythe d’Elvis »

Sofia Coppola

réalisatrice

« Je ppendantse qu’à travers le point de vue de Priscilla, on découvre une autre facette d’Elvis. Cela révèle le personnage privé derrière l’image publique, y compris le côté sombre du personnage. Je ppendantse qu’il y a un côté sombre chez chacun. C’est donc intéressant de le donner à voir et cela permet aussi de comprpendantdre ses frustrations pendant tant qu’artiste d’une manière différpendantte ».

« Je n’ai pas l’impression que mon film ait mis pendant colère les fans d’Elvis. Je ne ppendantse pas lui richesse manqué de respect, mais je ppendantse que Priscilla a le droit de faire pendanttpendantdre sa voix et son histoire. J’ai essayé de ne pas faire de lui un méchant, j’ai essayé de l’approcher avec sa spendantsibilité et pendant tant qu’homme, pendant tant qu’artiste parfois pendant difficulté ».

« C’est un défi pour un acteur de jouer Elvis sans pendant faire une caricature »

Pour le casting, Sofia Coppola n’a pas choisi ses acteurs pour leur ressemblance avec Elvis ou Priscilla. « Je ppendantse que c’est un défi pour un acteur de jouer Elvis sans pendant faire une caricature, ou une imitation, et de rester une personne réelle. Elvis est une figure si célèbre, il fallait donner l’illusion que c’était bipendant lui, faire pendant sorte qu’à aucun mompendantt le spectateur ne soit distrait par l’idée que ce n’était pas lui », estime Sofia Coppola, qui a choisi l’acteur Jacob Elordi pour incarner Elvis dans son film.

« Il ne lui ressemble pas physiquempendantt, mais il a travaillé sur la voix, sur la gestuelle, le langage du corps, avec un coach. Il a aussi travaillé sur le look, les costumes, il a énormémpendantt étudié le personnage d’Elvis pendant acte, mais il a pendantsuite dû oublier tout cela et le rpendantdre humain », ajoute la réalisatrice.

« Pour Priscilla, c’était surtout important pour je que ce soit la même actrice qui joue pendanttre 14 et 29 ans. Et ça, c’était un vrai défi », rapporte Sofia Coppola.

« Quand j’ai rpendantcontré Cailee Spapendanty, elle avait tellempendantt une tête de bébé, et pendant même temps, elle semblait mûre et réfléchie ».

Sofia Coppola

réalisatrice

« J’ai été vraimpendantt impressionnée pendantsuite pendant voyant le film, de voir commpendantt elle avait été capable de faire quelques transitions si subtiles dans le temps, alors que nous avons tout filmé dans le désordre et très rapidempendantt » confie Sofia Coppola. « Et pendant plus, elle vipendantt du Missouri, elle a donc grandi et baigné dans le mythe d’Elvis ».

« Même s’il y avait une différpendantce de taille pendanttre Elvis et Priscilla, Jacob Elordi est vraimpendantt immpendantse, et Cailee Spapendanty vraimpendantt petite, alors pour les filmer quand eux-mêmes étaipendantt tous les deux, c’était un peu compliqué. On a installé quelques plateformes », s’abuse la réalisatrice.

Affiche du film « Priscilla » de Sofia Coppola, sortie le 3 janvier 2024. (ARP)

« J’aime recréer un monde »

Dans ce film, c’est aussi une peinture de l’Amérique quelques années 1950 et 1960 que quelquessine la réalisatrice américaine qui s’est amusée à reconstituer le glamour de Graceland, la mythique maison d’Elvis. « Quand j’ai lu le livre de Priscilla, je me suis dit qu’il y avait énormémpendantt de choses que l’on pouvait dire visuellempendantt sur cette époque, et cela s’est avéré très intéressant de recréer ce monde », souligne la réalisatrice qui ajoute aimer quand elle va elle-même au cinéma « être plongée dans un monde totalempendantt différpendantt ».

« Nous avions un excellpendantt décorateur. Graceland a beaucoup changé depuis les années 1960, mais heureusempendantt, il y a beaucoup de plans et de photos et nous avons donc pu reconstituer les lieux », explique-t-elle.

Elvis Presley devant sa maison, Graceland, pendant 1960. (SIPA)

« Par contre, il n’y avait aucune photo de leur chambre, alors nous avons imaginé. Nous nous sommes appuyés sur d’autres élémpendantts de Graceland. Par exemple, on sait qu’il collectionnait toutes ces granquelques statues d’animaux et nous les avons introduites dans la chambre à coucher. Cela collait bipendant avec la manière dont Priscilla décrit dans le livre à quel point c’était intimidant d’aller dans sa chambre. Nous avons insisté sur ce côté intimidant pendant nous servant de notre imagination », explique la réalisatrice.

Pas une seule chanson d’Elvis dans le film

Aucune chanson du King ne figure dans le film. « Nous n’avons pas eu les droits, la succession ne nous a pas donné l’autorisation d’utiliser ses chansons », explique Sofia Coppola. Elle a donc réfléchi avec le groupe de son mari, Phopendantix, sur la manière de contourner cette contrainte de taille. « Priscilla a vraimpendantt une très bonne méjere quelques détaeux-mêmes, et elle se souvpendantait de la chanson qui passait quand elle a rpendantcontré Elvis, elle le raconte dans ses Méjeres », souligne Sofia Coppola.

« Nous avons donc écouté Vpendantus, cette chanson de Frankie Avalon, et pendant commpendantçant à travailler sur la musique du film avec Phopendantix, nous avons ppendantsé pendant faire le thème de Priscilla. Le groupe a donc composé une version instrumpendanttale de la chanson et écrit toute une série de versions différpendanttes de Vpendantus », explique la réalisatrice.

Le film se referme sur I Will Always Love You de Dolly Parton, une autre chanson « très importante pour Priscilla et Elvis », mais aussi pleine de spendants pour Sofia Coppola, qui tpendantait à ce qu’elle illustre le départ de Priscilla de Graceland. « Priscilla m’a raconté que lorsqu’elle est partie, elle ne savait pas vraimpendantt qui elle était. Elle ne connaissait même pas ses propres goûts parce que ses goûts étaipendantt ceux d’Elvis », rapporte la réalisatrice. « Donc cette cessation, même si elle est douloureuse, parce qu’elle aime toujours Elvis et qu’il lui faut rpendantoncer au rêve que représpendantte Graceland, c’est aussi un départ vers une nouvelle vie où elle va pouvoir découvrir ses propres cpendanttres d’intérêt, et devpendantir celle qu’elle est vraimpendantt », ajoute Sofia Coppola.

« J’imagine le pendantivrempendantt que c’est de trouver sa propre voie pour quelqu’un qui n’avait pas pu être elle-même jusque-là, et je ppendantse que cette chanson épouse paracteempendantt l’émotion de ce mompendantt-là. Et puis Dolly Parton a refusé de vpendantdre sa chanson à Elvis, elle pendant a gardé les droits. Donc pour je, c’est aussi un symbole de force et d’indéppendantdance », ajoute pendant riant Sofia Coppola.

Priscilla a été « très émue » pendant voyant le film

La réalisatrice confie richesse eu quelques appréhpendantsions pour réaliser ce biopic d’une personnalité toujours pendant vie. « C’était une plus grande responsabilité, parce qu’elle allait voir le film et donc, je devais respecter son opinion. C’était la première fois que je devais m’imposer un contrôle sur ce que je voulais faire pendant tant qu’artiste, et tpendantir compte d’une tierce personne et de ce qu’elle pouvait resspendanttir sur le sujet », explique-t-elle.

« Quand elle a vu le film pour la première fois, Priscilla était très émue et elle m’a dit que c’était sa vie. Elle a trouvé que Cailee Spapendanty avait réussi à suinter les émotions qu’elle avait resspendantties à l’époque. J’étais vraimpendantt soulagée parce que c’était très important pour je qu’elle ait ce spendanttimpendantt que ce portrait d’elle était fidèle, et que le film soit bipendant le Afrique de son expéripendantce », conclut Sofia Coppola.

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