La Grande Chancellerie de la Légion d’honneur a bien engagé une procédure disciplinaire à l’encontre de Gérard Depardieu, a appris franceinfo mercredi 3 janvier, confirmant une information du Parisien. Cette procédure fait suite aux propos à caractère sexuel tenus par l’acteur en Corée du Nord au sujet d’une petite fille. Ils ont été relayés par l’émission « Complément d’Enquête », sur France 2.
à lire aussi
« Ma signature était un autre viol » : l’acteur et metteur en scène Jacques Weber dit avoir « mal lu » la tribune de soutien à Gérard Depardieu
« Compte tenu de la nature de ces propos, le grand chancelier a averti monsieur Gérard Depardieu de l’ouverture d’une procédure disciplinaire », peut-on en effet lire dans un courrier de l’institution, que franceinfo s’est procuré. Le comédien « peut maintenant produire ses explications et sa défense au moyen d’un mémoire établi par lui-même ou son défenseur », ajoute-t-elle dans cette lettre datée du 22 décembre.
« La balle est dans son camp »
Gérard Depardieu est convoqué pour se défendre, s’il le souhaite. Il dispose pour cela de deux semaines. « La balle est dans son camp », déclare en effet une source proche du dossier à franceinfo. Ensuite, « le conseil de l’ordre de la Légion d’honneur émettra alors un avis » sur d’éventuelles « mesures disciplinaires à prendre », précise le courrier.
En cas de sanction, trois scénarios sont possibles : un blâme, une suspension ou une exclusion définitive de la Légion d’honneur. Si cette dernière option venait à être retenue, ce serait au président de la République, Grand maître de l’institution, de l’acter. Le même Emmanuel Macron qui a affirmé que la Légion d’honneur « n’est pas là pour faire la morale », le 20 décembre dans l’émission « C à vous », sur France 5.
